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Analyse

Les avantages du no-code pour les entreprises

Publié le
20
/
02
/
2020
0
minute(s)

Voici aussi un petit article de complément à cette intervention, notamment pour ajouter ce que nous n’avons pas eu le temps de préciser – quelques minutes sur un plateau, c’est très court !

L’émission et les questions étaient très tournées vers les cadres et dirigeant-e-s pour qu’ils puissent comprendre les possibilités ouvertes par les technologies no-code, ces outils de nouvelle génération qui permettent à des profils non techniques de développer des sites web et des applications mobiles eux-même, rapidement, sans avoir à maîtriser le code informatique.

Nous avons évoqué plusieurs des avantages que peuvent représenter les outils no-code pour les moyennes et grandes entreprises, et voici quelques approfondissements :

  • favoriser un rapprochement des services informatiques et des métiers, ainsi que leur réelle collaboration, tout en minimisant les risques. Comment ? En permettant aux métiers de mettre les mains dans une première production, le no-code peut fluidifier la co-création de premières versions testables rapidement (“MVP”), permettant ainsi de voir si le projet a du succès auprès des utilisateurs, et d’arbitrer s’il est pertinent de poursuivre le projet (et de le faire développer par la DSI), ou, si les résultats indiquent qu’il vaut mieux arrêter le projet, de jeter le MVP à la poubelle. Avantages : les risques sont minimisés (budgets, délais, time-to-market, etc.), et le tuyau de demandes aux équipes tech est désengorgé. Aussi, cela peut permettre d’éviter le shadow IT.
  • faciliter et fluidifier une approche startup, des expérimentations, des démarches d’intrapreneuriat, au sein desquelles le besoin de ressources techniques est très souvent un obstacle. C’est pourquoi nous proposons de contourner cette contrainte, en formant et en conseillant les équipes sur le fait de produire eux-mêmes leurs projets, afin de les tester auprès de leurs utilisateur-ice-s.
  • outiller des équipes non-tech (marketing, RH, juridique, projets, etc.) , en les autonomisant sur la création de leurs propres outils internes, notamment à des fins d’automatisation de tâches faites “à la main”, et d’amélioration de la productivité, pour pouvoir se concentrer sur l’essentiel, après avoir délégué à la machine les tâches répétitives et/ou à faible valeur ajoutée.
  • dans un objectif purement pédagogique, optimiser la compréhension des technologies du web au sein des équipes – pour les chef-fe-s de projets par exemple. Objectifs : mieux comprendre comment fonctionne le web, la programmation, les API, l’open-data, et autres concepts qui demeurent souvent abstraits lorsqu’on n’est pas développeur-se-s. Dans le cadre d’ateliers d’initiation, par exemple, pratiquer sans code, c’est un peu comme assembler des legos, et cela permet de mieux comprendre les concepts, par la pratique, sans que le message ne soit brouillé par le fait de devoir écrire du code, qui est très souvent un frein fort pour des profils non-techniques.

NB : ces bénéfices du no-code ne peuvent être effectifs que si s’ils sont amenés avec la bonne approche et les bons objectifs – accompagnement, approche agile ou lean startup, bonnes pratiques de collaboration, alignement sur les objectifs, etc. Les technologies no-code sont en effet des outils extrêmement facilitants, mais il s’agit seulement d’outils : si on ne fait que les plaquer sur une organisation qui ne fonctionne pas, sans une envie collective ou sur les modalités d’une agence web classique, cela ne pourra pas fonctionner.

Si vous êtes une entreprise et que vous voulez voir comment le no-code pourrait vous être utile, vous pouvez d’ailleurs nous contacter via notre site web contournement.io pour échanger sur ce que nous pouvons vous proposer.

Formation, conseil, ateliers, design sprints… autant de formats qui peuvent permettre de découvrir le no-code dans la joie et la bonne humeur 🙂

Un grand merci à Annaïk Barbé, Directrice Innovation de Prisma Media, d’être venue témoigner et parler de notre collaboration sur :

  • des formations à Airtable, redoutable outils de création de bases de données simples et agréables à utiliser pour des profils non-techniques, auprès des équipes du Wonder Open Lab
  • la réalisation du site e-commerce Célès, qui propose de commander des cartes du ciel personnalisées. NDLR : nous avons réalisé ce projet avec Webflow 🙂

Bigup au no-code français !

En tout cas, en plus de citer les usual suspects du no-code actuel (notamment Webflow, Bubble, Glide, et Adalo), ravis d’avoir eu une occasion de mettre en avant trois projets de no-code à la française, dont deux ont été #1 sur ProductHunt, ce qui n’est pas rien :

  • ActionDesk, outil de tableur survitaminés qui vont bien plus loin que de simples tableurs – désolés pour le raccourci extrêmement réducteur du pitch, dans l’interview 😀
  • Nakker, qui permet de designer des contenus interactifs en 3D pour son site web – idem sur le pitch : au temps pour nous !
  • Celestory, qui permet de faire son propre serious game sans code – là je crois qu’on était bons sur le pitch.

En résumé, ce fut un exercice un peu complexe que de résumer le no-code en quelques minutes, sans se contenter de vendre ces outils comme une solution magique, en ne tombant pas dans le biais candide et prévisible d’apologies réductrices et illusoires. Nous regrettons juste de ne pas avoir pu entrer un peu plus dans le concret sur la puissance et les limites du no-code.

Aussi, l’émission étant très orientée “corpo”, nous n’avons pas trop parlé de l’opportunité de monter son projet numérique soi-même, en tant qu’entrepreneur-se, mais nous aurons d’autres occasions de parler des bienfaits du no-code pour celles et ceux désireux-se de lancer leur projet ou leur startup rapidement, sans avoir à faire appel à du code !

Vous pouvez d’ailleurs, pour vous inspirer, lire cette tribune de Charles Thomas dans Maddyness, sur une aventure inspirante de Comet, une startup qui a commencé en no-code, sans développeurs (startup qu’on mentionne d’ailleurs dans l’interview).